Questions

Les implants dentaires ?

C’est une cheville en titane, que l’on implante dans l’os pour remplacer une racine dentaire manquante.

Plus précisément c’est une vis cylindro-conique, disposant d’un pas de vis externe pour se fixer dans l’os du maxillaire et d’un pas de vis interne pour y fixer un pilier prothétique sur lequel ensuite s’adaptera une  prothèse: (couronne, bridge ou arcade complète sur plusieurs implants.)

Dans certains cas, plusieurs implants stabiliseront une prothèse amovible clipsée, ou recevront une prothèse scellée ou vissée (fixe) remplaçant plusieurs dents (bridge), ou une arcade complète.

C’est une chirurgie légère mais précise, qui se fait en bloc opératoire au sein de la clinique. L’intervention s’effectue sous anesthésie locale, comme la plupart des actes de dentisterie classique, et sous couverture antibiotique, comme tout acte chirurgical.

Le chirurgien incise la gencive et prépare un logement dans l’os pour y insérer l’implant (en évitant les obstacles anatomiques : nerfs, vaisseaux sanguins), puis referme la gencive. L’implant est alors laissé « en nourrice » pour le temps d’ostéointégration (au moins deux mois).

Lors du 2ème temps chirurgical on vissera un pilier prothétique sur l’implant sur lequel se fixera la prothèse (couronne, bridge, appareil..)
Comme l’intervention a toujours lieu dans une zone saine, les suites opératoires sont assez minimes.

Il existe une méthode dite « en un temps » qui permet d’éviter le 2ème temps chirurgical, et où l’implant dépasse de la gencive par son pilier de cicatrisation. Bien que cette technique ne s’adapte pas à tous les cas, elle est toujours privilégiée lorsque la situation le permet.

La pose d’un implant est un acte de chirurgie, qui doit être effectué par un spécialiste en implantologie. Mais c’est une chirurgie relativement légère réalisée sous anesthésie locale.

  • La pose d’implants:

Si l’intervention est pratiquée par un bon professionnel, une prémédication efficace est donnée avant l’intervention, une anesthésie suffisante est pratiquée avant l’opération, un complément est parfois ajouté en cours d’intervention, mais dans ces conditions, la règle est que la pose d’implants doit être totalement indolore…

Attention, il serait mensonger de dire que c’est une partie de plaisir, mais une équipe attentive fait toujours en sorte que la gêne et la douleur soient totalement maîtrisées…

  • La période Post-opératoire:

Entre la médication, l’application de froid sur la joue, le respect des consignes Post-opératoires données oralement et par écrit, aucune douleur n’est généralement ressentie… Ce n’est pas un massage de confort, mais la gêne vécue n’est habituellement pas importante…

  • Le retrait des sutures:

Encore une fois, si les consignes sont parfaitement suivies:  brossage avec une brosse chirurgicale, bains de bouche antiseptique, pas d’oedème dû à une activité précoce ou la pratique d’un sport avant une semaine, le retrait des sutures est tout à fait indolore…

  • La douleur ressentie sur un implant déjà posé:

Un implant douloureux est un implant qui présente un problème, ce n’est pas normal. Soit il est infecté, et doit être déposé, soit le pilier qui le surmonte est dévissé: il faut alors le revisser.

Soit il présente une “péri-implantite”, c’est à dire une infection de son col, et nécessite un traitement pour ne pas le perdre.

Un implant en bonne santé ne doit jamais être douloureux.

Les risques sont ceux de toute intervention chirurgicale et en particulier la lésion d’un nerf, provoquant paralysie ou paresthésie de la lèvre inférieure…
Effraction de la membrane sinusienne, engendrant sinusites à répétition et  perte de l’implant ou des implants…
Destruction d’une crête osseuse (hypothéquant la possibilité de re-poser un implant).
Lésion d’une dent voisine… Entraînant la perte de cette dent et de l’implant.

Pose des implants dans des zones anatomiques créant l’émergence de la couronne de façon totalement inesthétique, ou dans une gencive fragile… Créant une perte d’attache de celle-ci autour de l’implant… Et donc, la perte de l’implant à terme…

Comme en chirurgie esthétique, un médecin généraliste a le droit de poser des implants mammaires, faire des liposuccions, sans aucune formation, avec les conséquences que l’on connaît…
Un dentiste généraliste a légalement le droit de poser des implants dentaires! Un stage d’un jour chez un distributeur d’implants peut lui donner l’envie (et le droit) de poser des implants du jour au lendemain sans aucune formation!
Un implantologue diplômé suit une ou plusieurs formations sérieuses, et longues… Incluant des dissections sur des cadavres, des simulations de pose d’implants sur des têtes de moutons, des mâchoires de veau…

Il se forme en anatomie et en chirurgie avancées, et malgré toutes ces études, fait des erreurs, mais finit par les limiter avec l’expérience!…
Il n’existe que peu de cas “faciles”, sans risque, permettant à un débutant de poser un implant en toute sécurité… La grande majorité des poses d’implant présente une difficulté certaine, car le patient a perdu un volume osseux important, suite à une maladie parodontale, une infection ou un accident…

Précautions indispensables avant de se faire poser un ou plusieurs implants:

  • S’assurer que le chirurgien-dentiste a suivi une vraie formation en implantologie et a suffisamment d’expérience pour ne pas vous faire prendre de risque.
  • Faire un bilan biologique, afin d’éviter toute réaction allergique, ou contre-indication à la pose de l’implant.
  • Assurer une couverture antibiotique, indispensable pour éviter toute surinfection osseuse.
  • Respecter une asepsie optimale lors de l’intervention mais aussi en respectant un protocole très strict de stérilisation pré et peropératoire.
  • Recevoir des conseils pré et post opératoires par écrit, afin d’éviter les œdèmes ou les saignements qui pourraient compliquer les suites opératoires.
  • Demander le marquage C.E.E. de l’implant proposé, afin qu’il respecte les normes européennes. Un spécialiste en implantologie ne devrait pas poser un produit d’origine douteuse (asie, chine, corée…)
  • Exiger que les matériaux implantaires soient bio-intégrables et les alliages des couronnes bio-compatibles, ce qui exclut tout autre matériau que titane ou zircone pour les implants, et toute présence de nickel pour les couronnes.

Le nickel, dans les alliages dentaires, est interdit dans l’Europe du Nord, car il provoque de graves allergies. Il reste encore trop utilisé en Europe du Sud, France y compris.

Nous n’utilisons que des matériaux éprouvés et bio-compatibles, et notre longue expérience en implantologie nous a appris à nous méfier des phénomènes de mode… Nous opérons selon un protocole très rigoureux et parfaitement éprouvé afin de ne faire courir aucun risque à nos patients.

Certaines affections ou pathologies lourdes et chroniques, ainsi que certains traitements éliminent les possibilités de poses d’implant dentaire ou demandent des attentions particulières :

  • Allergies lourdes,
  • insuffisance rénale,
  • affections cardiaques,
  • diabète non équilibré,
  • hypertension sevère,
  • traitements anticancéreux,
  • traitements anticoagulants
  • maladie alcoolique,
  • maladie psychiatrique,
  • terrain immunodéprimé,
  • irradiation de l’os suite à un traitement anticancéreux…

D’autres conditions peuvent être considérées comme « défavorables » :

  • Patient « gros fumeur », le tabagisme diminue les chances de succès de toute chirurgie buccale. Il faut, sinon arrêter, au moins réduire la consommation, car le tabagisme réduit la vascularisation et provoque statistiquement plus d’échecs implantaires.

Au cours de nos bilans, un questionnaire sur les éventuels affections et traitements vous sera demandé, afin d’évaluer la faisabilité ou l’application d’un autre protocole de soins.

La pose d’implant dentaire permet le remplacement d’une ou plusieurs dents absentes ou perdues, pour tout patient ayant terminé sa croissance et sa maturation osseuse. Car l’absence d’une seule dent suffit à déstabiliser toute la bouche.

L’âge n’est pas un obstacle, il suffit d’être en relativement bonne santé. Seul le manque de volume osseux ou sa mauvaise qualité peuvent empêcher la pose d’un ou plusieurs implants.

Lorsque c’est nécessaire, on peut avoir recours à différents types de greffes pour palier à un défaut osseux.
Considérés comme « la troisième dentition » les implants se proposent dans divers cas :

  • En remplacement d’une ou plusieurs dents manquantes, isolées, recouverts unitairement de prothèses (couronnes).
  • En remplacement de plusieurs dents proches, et recouverts également de prothèses (bridges).
  • En tant que piliers de maintien pour supporter un appareil dentaire amovible.
  • En point d’ancrage dans un traitement d’orthodontie.
  • En cas d’édentation totale sur un maxillaire entier, les implants posés permettent de fixer de façon permanente un appareil dentaire (prothèse totale).

Quand on chiffre « un implant dentaire » on doit totaliser plusieurs prestations. Pour comparer ce qui est comparable il faut se référer aux mêmes prestations. Un “implant”, c’est un ensemble d’éléments, mais aussi un ensemble de prestations.

De sorte que si l’on veut chiffrer un implant ne remplaçant qu’une dent manquante, il va falloir additionner 3 prix : celui de l’implant, qui est la partie vissée dans l’os (premier étage), celui de la suite connectique avec le pilier prothétique (et le pilier d’empreinte et de cicatrisation, 2ème étage de l’édifice), puis celui de la prothèse (couronne dans ce cas) généralement en céramique, qui se scelle ou se visse en 3ème et dernier étage.

En Europe, on trouve une grande variété de prix au niveau de chacun de ces 3 éléments.

Il n’est pas rare que pour un même traitement implantaire les prix varient d’un praticien à l’autre

La fourchette de prix varie selon les pays mais aussi selon les marques et qualités des implants dentaires et des céramiques. Il n’est donc pas rare que pour un même traitement implantaire les prix varient d’un praticien à l’autre, ou d’un pays à l’autre. Après étude approfondie, mais non exhaustive, les tarifs européens sont de cet ordre :

  • Implant : de 450 à 1500 euros
  • Pilier prothétique : de 200 à 600 euros
  • Couronne Céramique : de 300 à 1500 euros

On voit donc que pour un résultat qui peut sembler équivalent en bouche, une dent remplacée peut coûter de 950 à 3600 euros… Voire jusqu’à 5000 euros, car lorsqu’un patient n’a pas le volume osseux nécessaire à la pose d’un implant dentaire, il faut employer des techniques particulières : greffe osseuse, ajout de matériaux de comblement, soulevé de sinus, membranes… qui élèveront le devis final.

Si le patient présente une maladie parodontale, il est indispensable de traiter cette affection avant la pose du ou des implants. Ce sont là des prestations qui renchérissent le coût de l’implant! Sans compter les nombreux praticiens qui facturent l’intervention, le plateau technique, etc… Pour autant le devis le plus élevé n’est pas la garantie du meilleur traitement…
Mais il convient de se méfier d’un « prix plancher ». La qualité des implants, l’ajustage des piliers prothétiques, l’esthétique et la qualité des céramiques, la formation et l’expérience du praticien, la qualité du plateau technique, la spécificité de l’intervention, les charges supportées par l’équipe soignante… restent des facteurs déterminants du coût définitif.

Nos tarifs ne comportent jamais de mauvaises surprises et un plan de traitement précis est toujours proposé avant toute intervention.

Nous proposons plusieurs types d’implants, de piliers prothétiques et de céramiques, mais même les moins chers sont d’excellente qualité et sont parfaitement éprouvés :

  • Nos implants dentaires sont facturés à partir de 495 euros.
  • Nos couronnes céramiques, à partir de 345 euros.

Les remboursements ?

Aucun implant dentaire n’est actuellement pris en charge par l’Assurance Maladie en France… Sauf maladie rare ou très grave (cancer de la bouche).

En revanche, certaines prothèses que l’on pose sur les implants le sont (couronnes, arcades complètes vissées ou clipsées…) , mais pas les bridges (c’est idiot, mais c’est ainsi!).

Certaines mutuelles proposent un remboursement pour les implants dentaires, d’autres non.

Les remboursements s’effectuent sur la base du tarif conventionnel français.

Selon les normes européennes, les traitements réalisés dans la C.E.E. sont remboursés exactement au même montant que s’ils avaient été réalisés en France, lorsqu’il s’agit de soins remboursables.

La Sécurité Sociale prend en charge le remboursement des soins dentaires faits en Espagne sur la base du remboursement des soins français : soins préventifs ou curatifs (détartrages, extractions, composites…) et certaines prothèses (amovibles, couronnes céramo-métal et les céramiques sur zircone…) Le tarif de convention sert de base de calcul du remboursement.

Les mutuelles versent ensuite un complément selon leur contrat. Certaines couvrent même des soins non remboursés par la Sécurité Sociale (implants, piliers prothétiques, facettes, provisoires…) côtés HN (hors nomenclature) ou NR (non remboursé) sur les devis.

La carte Vitale ne servant pas, c’est la facture acquittée, les panoramiques avant et après soins, ainsi que le formulaire de soins reçus à l’étranger que nous vous remettrons et qu’il faut transmettre aux organismes d’assurance maladie.

Comme nous respectons le code de déontologie médicale, nous ne faisons aucune consultation à distance sans même vous avoir reçu ni examiné.

Un plan de traitement nécessite un diagnostic précis, un devis à distance est le reflet d’une démarche “commerciale” et non médicale…Une consultation pré-implantaire ne peut se faire de façon sérieuse à la seule vue d’une radio Panoramique…
Le seul examen d’une radio ne donne qu’une indication, un aperçu général de votre problème bucco-dentaire, en aucun cas la garantie d’un diagnostic précis permettant l’élaboration d’un plan de traitement sérieux, personnalisé, et ne changeant pas au fil de l’avancement des soins.

Le patient doit présenter la facture du praticien et un formulaire de déclaration de soins reçus à l’étranger à sa Caisse d’Assurance Maladie.

Puis il se fait rembourser par sa mutuelle, à hauteur de son contrat d’assurance complémentaire.

Le choix de se faire soigner hors de France, au sein de la communauté européenne, n’apporte aucun changement quant aux remboursements des soins dentaires…

Mieux: comme le remboursement est le même que si les soins avaient été réalisés en France, et que ces soins sont moins chers que ceux qui sont exécutés sur le territoire français, la partie restant à charge (non prise en charge par la sécurité sociale et la mutuelle) est beaucoup moins élevée!

A taux de remboursement égal, on comprend vite l’intérêt de rechercher des devis plus économiques, comme ceux proposés en Espagne, surtout si ces soins sont de grande qualité.

NGAP, Nomenclature Générale des Actes Professionnels :

La NGAP a été utilisée jusqu’à la mise en place de la CCAM en 2014.

En NGAP, on distingue les actes dans la nomenclature qui ont une cotation SS et sont donc remboursables. Les actes HN hors nomenclature ne sont pas remboursés et ne sont pas cotables.

En NGAP plusieurs actes pouvaient avoir la même cotation ce qui permet une grande liberté au praticien.

Exemple une CCM et une CC ont la même cotation. Un pilier supplémentaire et une couronne ont la même cotation.

En 2019, la NGAP est toujours utilisée pour la cotation des consultations et des actes orthodontiques.

 

CCAM, Classification Commune des Actes Médicaux : 

LA CCAM a été appliquée aux actes de chirurgie dentaire en Juin 2014.

Chaque acte est identifié par un code qui le caractérise précisément. Les assimilations courantes en NGAP n’ont plus cours. Par exemple un pilier supplémentaire ne peut pas être coté comme une couronne, une CCC (couronne Céramo-céramique) ne se confond pas avec une CCM (Céramo-métallique) ou une CC (couronne coulée).

 

HN, Hors Nomenclature :

La CCAM se veut exhaustive, mais certains actes ont parfois été oubliés.

Ces actes sont donc HN, il n’y a pas de codes qui leur sont attribués.

C’est par exemple le cas de la coiffe pédodontique ou jusqu’à la signature de la nouvelle convention les bridges cantilevers (pour lesquels une assimilation au bridge de base a pu être évoquée, même si c’est contraire aux principes de la CCAM).

Pour être inclus dans la CCAM les actes HN doivent être validés par la HAS et suivre une procédure complexe auprès des instances réglementaires.

 

NPC, Non Pris en Charge : 

A la différence de la NGAP ou seuls les actes inscrits sont remboursés, la CCAM recense un grand nombre d’actes qui sont NPC, donc non remboursés par la Sécurité Sociale mais qui ont un code et une description précise. Les actes NPC sont facturables et ne sont pas opposables.

Par exemple, la désobturation en cas de reprise de traitement peut être facturée (après devis).

Les actes NPC peuvent avoir des règles de facturation qui en limite l’utilisation.

Par exemple le curetage alvéolaire est un acte NPC mais qui ne peut être facturée en même temps qu’une avulsion.

 

NR, Non Remboursable : 

Les actes non remboursables sont des actes qui sont remboursables mais dont la facturation est limitée.

Par exemple : le troisième détartrage dans un délai de 6 mois est un acte NR, la deuxième provisoire pour la même couronne provisoire est un acte non remboursable.

 

RC, Remboursables sous Conditions : 

Les actes RC sont des actes qui sont remboursables sous condition. Lorsque les conditions sont remplies l’acte est opposable, donc sans dépassement. Lorsque les conditions ne sont pas remplies, ce qui est le cas le plus fréquent, les actes ont un statut NPC.

Les actes sont identifiés en CCAM V56 par la mention RC dans la colonne Rembt. Ss Cdtions.

Sous cette rubrique nous pouvons trouver la pose d’implants qui sont RC en cas d’agénésie multiple lié à une maladie rare ou les actes de gingivectomie dans le cas des séquelles de tumeur de la cavité buccale.

Les autres traitements ?

Lorsqu’il manque le volume osseux nécessaire à la pose d’un implant, il faut rapporter de la matière et donc recourir à la greffe. Le diagnostic de la perte osseuse se fait à la lecture des radios panoramiques, rétroalvéolaires ou scanners indispensables à toute consultation pré-implantaire.

La disparition d’une dent, crée avec le temps une résorption osseuse, le volume osseux diminue. De ce fait il n’y a plus le «volume » suffisant pour fixer un implant. Le chirurgien peut procéder à une greffe, ou à une expansion des crêtes osseuses trop fines, ou encore à un soulevé du plancher du sinus. Toutes ces techniques permettent de poser des implants même dans des cas très compromis au départ.

Après avoir placé l’implant dans l’os on referme la gencive pour laisser l’os se fixer autour de l’implant, cette phase de cicatrisation : c’est l’ostéointégration. Cette phase d’attente dure au minimum deux mois, pendant lesquels l’implant ne doit pas être sollicité afin que l’os se consolide autour.

Dans certain cas, l’implant peut être mis en charge immédiatement après avoir été posé, par exemple lors de la pose de 5 ou 6 implants sur la même arcade…

C’est une inflammation des gencives, due aux bactéries et microbes présents dans la plaque dentaire.

Symptôme classique : Le saignement au brossage. Sans un traitement spécifique la gingivite dégénère en parodontite.

Les parodontites, ou maladies parodontales, autrefois dénommées “Pyorrhée”,sont des maladies dégénératives qui sont la cause du “déchaussement” des dents, aboutissant à plus ou moins long terme à la perte progressive des dents…
Ce sont elles qui sont la principale cause de la perte des dents chez l’adulte, quand la carie est la principale cause de la perte des dents chez l’adolescent.

Elle doivent être diagnostiquée le plus précocement possible, car un vrai traitement existe aujourd’hui, et sans traitement, elles évoluent inéluctablement vers la perte de toutes les dents!

Les signes d’une parodontite sont une inflammation de tout l’environnement de la dent, la gencive, et l’os.
Symptômes fréquents : Gencives rouges et gonflées, saignements spontanés ou au brossage, mauvaise haleine, mobilité puis perte des dents.

Une parodontite commence toujours par une gingivite, puis évolue souvent sans douleur vers une forme de parodontite de plus en plus sévère provoquant petit à petit la perte des dents…

La peur est l’un des principaux freins à la consultation

Peur d’avoir mal, de perdre une dent, d’un traitement trop long ? Peur non raisonnée? Peur d’une dépense importante ?
La peur est l’un des principaux freins à la consultation. Parlez-nous de vos craintes, de vos expériences passées, nous saurons vous rassurer, nous essaierons de vous les faire oublier.
Et nous vous proposerons des solutions…

Peur et anxiété dans le domaine des soins bucco-dentaires.

Peur, anxiété et douleur sont des mots qui ont toujours été et qui restent associés à la pratique de la chirurgie dentaire. L’image du « dentiste » reste celle d’un praticien qui réalise des actes douloureux. En fait, cette image n’est actuellement plus justifiée car il existe de nombreuses méthodes pour réduire, voire annihiler peur et anxiété dans le domaine des soins bucco-dentaires.

L’anesthésie locale et/ou régionale…

De nos jours, et particulièrement dans notre équipe, la prise en compte de la peur et de la douleur des patients est une priorité. Grâce à des anesthésies locales très maîtrisées les traitements ne sont plus douloureux. Nous appliquons un gel insensibilisant sur la gencive avant de pratiquer l’injection, très lentement, et les ampoules des produits anesthésiques sont maintenues à 37°. Car c’est souvent un geste trop rapide, avec un produit froid, qui fait mal…

Elimination des sensations, en particulier de la douleur au niveau d’un site et/ou d’une région de l’organisme par injection indolore d’un produit anesthésique local : C’est l’anesthésie dentaire que nous pratiquons.

La sédation consciente

Au Protoxyde d’Azote, ou Oxyde Nitreux (N2/O2): encore appelé en France « Gaz Hilarant » ou MEOPA:

C’est une “sédation consciente”, c’est à dire qu’en inhalant ce gaz, vous ressentez un effet décontractant, ses effets sont rassurants, diminuent notablement la douleur et l’anxiété, ainsi que les réflexes nauséeux…

Sans perdre conscience, comme lors d’une anesthésie générale, vous perdez la perception de la douleur et de l’angoisse… Vous “lâchez prise”, et ne ressentez plus l’intervention de façon désagréable!

Nombre de nos patients ayant bénéficié de cette “sédation consciente” nous ont dit que leurs soins se sont effectués sans qu’ils s’en soient rendu compte!…

L’anesthésie topique sans aiguille…  

Utilisée lors des détartrages et des traitements parodontaux, elle s’applique sans injection, directement sur les gencives et donc sans piqûre !

Prescription et prémédication pré-opératoires

Lors des chirurgies nous prescrivons des antalgiques pré et post-opératoires ainsi qu’une prémédication relaxante et anti-histaminique pour un plus grand confort de nos patients.

Pratiquer une anesthésie générale pour ces types de soins apporterait plus de risques que de bienfaits, sans parler de la lourdeur thérapeutique et financière.